Succès des Journées Portes Ouvertes organisées à la carrière GRAVIRHONE les 3 et 4 juin

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Organisées par Gilles DECOSNE Directeur d’Exploitation et son équipe, destinée aux scolaires, élus et au grand public, l’objectif de ces journées était d’accueillir les visiteurs en leur proposant de répondre à leurs interrogations et principales questions :

  • Une carrière, pour quoi faire ?
  • Quelle est l’activité de GRAVIRHONE ?
  • Pourquoi GRAVIRHONE est situé ici ?
  • L’avenir de la carrière

Le vendredi 3 juin GRAVIRHONE  a ainsi accueilli 170 visiteurs : la journée était réservée aux scolaires, collèges de Seyssel et Artemarre, aux élus de Vions et Culoz et à l’association Bugey Développement.
Le samedi la matinée était ouverte au grand public, et ce sont 70 visiteurs qui sont venus spontanément visiter le site.
L’objectif d’un tel événement était de se faire connaitre des élus et du public. En effet, les clients sont constitués de préfabricants de produits béton et enrobés et des artisans locaux. GRAVIRHONE est au tout début de la chaîne de fabrication d’une maison (grand public) ou d’un bâtiment (élus) : L’acheteur final n’a jamais l’occasion de rencontrer l’exploitant de la carrière et, ne perçoit que les nuisances : bruit, poussière, paysage. Il est donc essentiel de rappeler que l’activité concerne l’emploi local, avec un marché local, et une ressource indispensable, utilisée par toute la population, qui n’utilise aucune chimie avec une trace environnementale qui n’est que provisoire.

Une carrière, pour quoi faire ?
GRAVIRHONE alimente la filière du bâtiment et des travaux publics qui utilise chaque année 450 millions de tonnes de granulats (du sable et des graviers), soit 7 tonnes par an et par habitant, c’est la 2ème ressource utilisée par l’homme après l’eau.
GRAVIRHONE produit environ 160 000 tonnes par an presque exclusivement pour fabriquer du bétonet des produits préfabriqués.

Quelle est l’activité de GRAVIRHONE ?
Son métier est de fabriquer des granulats à partir de la roche alluvionnaire, extraite en rive gauche de laplaine du Rhône.
L’extraction est réalisée dans une zone inondable, au droit d’un espace où le Rhône est canalisé entre 2 digues. Grâce à ces digues la CNR contrôle les inondations par la connaissance en continue des niveaux piézométriques de l’eau et la maitrise d’une vanne à l’aval du site vers l’Etang Bleu.Les matériaux sont transportés par camions en rive droite à Culoz où ils sont lavés et triés, une partie de la production est concassée.
Les granulats sont ensuite acheminés vers des usines de préfabrication de produits béton, blocs, dalles, escaliers, murs… et vers des chantiers de construction de bâtiments, immeubles, bâtiments publiques…
La production de granulats est soumise au marquage CE, obligation règlementaire, gage de qualité.

Pourquoi GRAVIRHONE est situé ici ?
La carrière a été ouverte en 1951 suite à la demande des chantiers de reconstruction de l’après-guerre.
Elle alimentait également déjà des usines de préfabrication. Les matériaux étaient directement extraits dans le lit mineur du Rhône, ce qui n’est plus autorisé depuis les années 80, puis un premier casier d’extraction a été autorisé en 1985 à Vions. Une 2ème autorisation préfectorale a été accordée en 1998 pour une durée de 20 ans, soit jusqu’en 2018. Une nouvelle demande d’extension est actuellement en cours.
La carrièregravirhone_visite_scolaire Gravirhône a été reprise par la carrière Roudil de Chavanod, en 2007.

L’avenir
Le gisement s’épuise, la demande de renouvellement est en cours. L’extension prévue consiste à agrandir le casier en cours d’exploitation actuellement. L’ensemble de l’agrandissement est à réaliser sur des terrains classés en zone Natura 2000. Le réseau Natura 2000 a pour but de protéger des espèces et des habitats remarquables dont l’intérêt est reconnu au niveau européen.
Entreprendre des travaux dans un espace Natura 2000 aura nécessité pas moins de 6 ans d’études et d’inventaires qui ont abouti en 2014 à un arrêté préfectoral autorisant le déplacement des espèces protégées recensées.

L’obtention de cet arrêté était un préalable obligatoire pour pouvoir déposer le dossier de demande d’agrandissement de l’extraction, qui contient donc des mesures d’évitement, de réduction et de compensation de l’impact sur l’environnement.

Les intervenants extérieurs, situés dans un chapiteau côté Culoz et un autre côté Vions, étaient :
– Agirécologique, bureau d’études spécialisé dans les études d’impact et les inventaires de biodiversité : Vincent Rivière, qui accompagne Gravirhône depuis le début du dossier en 2008

– CEMB, bureau de contrôle d’analyses des granulats qui assure le suivi du marquage CE

– Plaquette explicative Natura 2000
Consulter l’article du Progrès du 05 Juin 2016